Henri Poincaré, Conclusion troisième partie
El 24 septiembre 2012 Ver los comentarios (2)
Nous commémorons en cette année les 100 ans de la mort d’Henri Poincaré. Cet anniversaire est un prétexte idéal pour présenter son œuvre dense qui a influencé la science moderne.
Poincaré a publié quatre livres philosophiques :
La Science et l’Hypothèse (1902),
La Valeur de la Science (1905),
Science et Méthode (1908) et
Dernières Pensées (posthume) (1913). La plupart des chapitres de ces livres reprennent des conférences de Poincaré et sont donc relativement indépendants les uns des autres.
Nous vous proposons de retrouver toutes les semaines l’enregistrement d’un chapitre d’un de ces livres. L’ordre suivi par le lecteur sera quelque peu aléatoire, au gré de son humeur.
Henri Poincaré, La Science et l’Hypothèse, Conclusion générale de la troisième partie
«
Les principes de la mécanique se présentent donc à nous sous deux aspects différents. D’une part, ce sont des vérités fondées sur l’expérience et vérifiées d’une façon très approchée en ce qui concerne des systèmes presque isolés. D’autre part, ce sont des postulats applicables à l’ensemble de l’univers et regardés comme rigoureusement vrais.
Si ces postulats possèdent une généralité et une certitude qui faisaient défaut aux vérités expérimentales d’où ils sont tirés, c’est qu’ils se réduisent en dernière analyse à une simple convention que nous avons le droit de faire, parce que nous sommes certains d’avance qu’aucune expérience ne viendra la contredire.
»[…]
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Para citar este artículo:
Étienne Ghys — «Henri Poincaré, Conclusion troisième partie» — Images des Mathématiques, CNRS, 2012
Comentario sobre el artículo
Henri Poincaré, Conclusion troisième partie
le 28 de septiembre de 2012 à 18:09, par Htpf
Henri Poincaré, Conclusion troisième partie
le 29 de septiembre de 2012 à 07:48, par Étienne Ghys