Modifier un paysage agricole pour limiter la propagation des épidémies ?
Le 13 décembre 2013 Voir les commentaires
Cet article a été écrit en partenariat avec Mathématique de la planète Terre

Le site Mathématiques de la Planète Terre (MPT), aujourd’hui Brèves de maths, a proposé, durant toute l’année 2013, une brève quotidienne avec « pour objectif d’illustrer la variété des problèmes scientifiques dans lesquels la recherche mathématique actuelle joue un rôle important, ainsi que certains grands moments dans l’histoire des sciences où les mathématiques ont, en interaction avec les autres sciences, aidé à comprendre ce que nul n’avait compris jusque-là. »
Vous pourrez retrouver la plupart de ces brèves dans notre dossier Mathématiques de la Planète Terre et l’intégralité ainsi que de nouvelles brèves, sur le site Brèves de maths.
L’intensification de l’agriculture a amélioré de façon considérable la production alimentaire ces dernières cinquante années mais elle s’est accompagnée d’un impact croissant sur l’environnement. La modernisation de l’agriculture a en particulier entrainé une simplification de la structure des paysages agricoles, rendant nos agro-écosystèmes plus sensibles au risque épidémique. Proposer des solutions alternatives à l’utilisation massive de pesticides est maintenant un enjeu de la recherche en agronomie. La difficulté est de définir des stratégies de lutte qui soient suffisamment efficaces, applicables et qui ne réduisent pas le niveau de production. Une alternative à l’amélioration de la résistance génétique, qui présente l’inconvénient de l’adaptation des agents pathogènes (qui provoquent les maladies), est de répartir spatialement les variétés de façon à limiter la propagation de ces agents.
Brève rédigée par
Katarzyna Adamczyk,
Kiên Kiêu,
Hervé Monod (
INRA MIA-Jouy)
, Christian Lannou,
Julien Papaïx
(INRA Bioger-CPP et
INRA MIA-Jouy) d’après leurs propres travaux.
Pour en savoir plus :
- Papaïx J. et al (2011), Influence of cultivated landscape composition on variety resistance : an assessment based on wheat leaf rust epidemics. New Phytologist 191 : 1095-1107.
- Van den Berg F. et al (2012), High levels of auto-infection inplant pathogens favour short latent periods : a theoretical approach. Evolutionary Ecology.
- Le Ber F. et al, (2009), Neutral modellingof agricultural landscapes by tessellation methods - application for gene flow simulation. Ecological Modelling, 220(24) : 3536–3545.
- Kiêu K. et al, (2013), A completely random T-tessellation model and Gibbsian extensions. Spatial Statistics, 6:118-138, ArXiv:1302.1809
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Pour citer cet article :
Un jour une brève — «Modifier un paysage agricole pour limiter la propagation des épidémies ?» — Images des Mathématiques, CNRS, 2013
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