1er mai 2014

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  • Revue de presse avril 2014

    le 1er mai 2014 à 21:19, par verdurin

    Pour le jour de pi, on peut prendre le 22/7.

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  • Revue de presse avril 2014

    le 1er mai 2014 à 22:32, par Jean-Paul Allouche

    Deux remarques sur cette revue de presse riche et intéressante (comme toujours). D’abord sur les big data et leurs dangers, un article à signaler.
    Ensuite, je vois que les auteurs écrivent : « sur le site d’INRIA ». Ils ont donc obtempéré au diktat de l’INRIA suivant lequel il faudrait dire maintenant « INRIA » sans article [sic]. Il semble que peu de gens aient remarqué que cette mode ridicule (qui fait aussi que dans les trains ---et non sur les trains comme disent certains agents--- on entend :
    « SNCF [re-sic] vous informe que le train 2633 est sans arrêt de Paris à Montluçon ») est en fait la copie servile de l’usage en anglais...

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    • Revue de presse avril 2014

      le 2 mai 2014 à 16:08, par Christophe Boilley

      HEC, EDF, MATh.en.JEANS, Images des Mathématiques et tant d’autres s’énoncent sans article, à ma connaissance sans que l’anglais y soit pour quoi que ce soit. Que dire d’Internet, couramment sans article en français mais avec un article en anglais ? Faudrait-il croire que l’Académie défende une « copie servile de l’anglais » ?

      Tout changement de dénomination est forcément un peu perturbant. Certaines personnes de ma connaissance continuent à parler de France Télécom, FR3, des PTT ou même de P&T, sans que cela les afflige davantage qu’une expression surannée. L’analogie avec le Traité de Versailles me semble difficile à soutenir.

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      • Revue de presse avril 2014

        le 20 octobre 2017 à 16:07, par georgette

        Sauf que, à bien y regarder, les choses - comme souvent en matière d’écriture - sont un peu plus subtiles que cela. Les cas que mentionne Jean-Paul ont cette particularité d’être des dénominations dont le premier mot désigne le type d’établissement ou d’organisme : un institut (l’INRIA), une société (la SNCF), et c’est la raison pour laquelle notre langue choisit de conserver l’article dans la phrase qui comporte le sigle, comme elle le ferait si la dénomination y était déroulée en entier.

        Dès lors, la règle est simple et, qui plus est, logique :
        - si vous écrivez « un chercheur de l’Institut national de recherche en informatique et en automatique a obtenu le prix Turing », vous écrirez également : « un chercheur de l’INRIA a obtenu le prix Turing » ;
        - si vous écrivez « le président d’Électricité de France jette l’éponge », vous écrivez « le président d’EDF jette l’éponge ».

        Écririez-vous « il a été reçu au concours d’ÉNA » comme on doit écrire « il a été reçu au concours d’HÉC » ? bien sûr que non.

        Comment ne pas voir dans cette usage forcé une n-ième manie des services marketing - particulièrement serviles en effet, question franglais, perpétuellement en quête de fausse nouveauté ? Au mieux, cela relève de la naïveté, au pire d’une complicité coupable... et ridicule.

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  • Revue de presse avril 2014

    le 2 mai 2014 à 16:25, par Jean-Paul Allouche

    Il ne s’agit pas d’une expression utilisée depuis toujours mais d’un changement soudain et non justifié (on a toujours dit l’INRIA depuis que l’IRIA est devenu l’INRIA) et on a toujours dit la SNCF jusqu’à récemment. Non justifié ? voire. Il s’agit de traiter le mot INRIA comme un mot et plus comme un acronyme de manière à oublier la significations des initiales. Le CNRS va peut-être suivre cette « mode » non innocente : il n’est pas inintéressant de lire les explications données lors du changement de logo du CNRS ; on lit en effet ici une phrase lumineuse :

    « Attention, le nouveau logotype n’utilise plus le développé “centre national de la recherche scientifique”. De ce fait, l’explication de l’acronyme ne peut et ne doit plus être associée au logotype d’aucune manière ».

    On ne doit donc plus « entendre » les mots centre et national. De même on ne doit plus entendre national, infomatique, automatique... Ce qui poursuit un but double : vider ces initiales de leur signification, et sacrifier au globbish en n’étant plus capable de traduire at INRIA autrement que chez INRIA, alors qu’en bon français on a toujours dit à l’INRIA. Un peu comme ces Français qui mettent sur leurs CV qu’ils ont un PhD, alors que non seulement il n’y a pas de PhD en France, mais encore que la plupart ignorent la signification originelle de ces trois lettres.

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    • Revue de presse avril 2014

      le 20 octobre 2017 à 17:22, par Jean-Paul Allouche

      PS le lien donné ci-dessus pour le logo du CNRS étant « brisé », voir le nouvel accès ici.

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  • Revue de presse avril 2014

    le 31 mai 2014 à 11:51, par Jean-Paul Allouche

    Post-scriptum : dans Libération du 30 mai 2014, on trouve un article intitulé « Washington fait payer sa géopolitique à BNP » (sic). Quousque tandem abutere Catilina... Encore pour une autre banque (LCL) on peut comprendre le désir de se démarquer d’un nom devenu infamant, mais là ? Heureusement on peut lire à la même date dans La Nouvelle République du Centre-Ouest « Washington réclame 10 milliards de dollars à la BNP, le titre chute ».

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