Pour la deuxième année, l’Institut Henri Poincaré (IHP) participait à la fête de la Science. Cette affirmation est sûrement trompeuse pour qui la lit très vite : en effet, même si la fête se déroulait dans les locaux de l’institut et avec le soutien essentiel de ses personnels (merci à eux), c’est grâce à l’ensemble des associations partenaires que cette fête a pu avoir lieu et être aussi réussie : Animath, Imaginary, Maths en Jeans, le Palais de la découverte, PlayMath, Science Ouverte, le club scientifique du lycée du Parc de Vilgénis à Massy, MicMaths (alias Mickael Launay)...

Détaillons quelques moments forts de l’après-midi pour ceux qui n’auraient pas eu l’occasion de venir cette année.

Les projections

L’obscurité s’est faite à deux reprises pour des projections mathématiques. Tout d’abord en début d’après-midi pour le documentaire sur le cycle de conférences Un texte, un mathématicien organisé à la BNF depuis maintenant dix ans avec un succès qui ne se dément pas.

Un peu plus tard dans l’après-midi, le film Comment j’ai détesté les maths d’Olivier Peyon (2013) a permis de sensibiliser au sujet les difficultés liées à la perception des mathématiques dans la société.

Les exposés orientés météo et climat

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La voix de Joël Collado (ingénieur), si familière aux auditeurs de Radio France, a résonné dans l’amphithéâtre Hermite pour expliquer comment calculs numériques et performances informatiques permettaient le travail des ingénieurs météos. Avec de nombreux exemples, il a su nous décrire son travail mais aussi la réalité météorologique et climatique

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Marie Farge (chercheuse au Laboratoire de Météorologie Dynamique, École Normale Supérieure) a présenté en fin d’après-midi des aspects mathématiques de l’étude du climat. Si la résolution des équations de Navier-Stokes [1] représente toujours un défi de taille (ce qu’indique leur place dans la liste des problèmes du millénaire), la simulation numérique permet de découvrir des solutions approchées. Marie Farge a insisté sur l’intérêt de représenter ces solutions dans des bases d’ondelettes afin d’obtenir de meilleurs résultats.

Les ateliers et visites

Il est difficile de citer toutes les activités impliquant des très jeunes et des moins jeunes, des anonymes comme la star du youtube mathématiques Mickaël Launay [2], des associations de terrain comme Science Ouverte ou Animath ou des institutions comme Imaginary, le Palais de la découverte ou même le site Images des mathématiques.

• L’association Animath a présenté la nouvelle édition du Tournoi Français des Jeunes Mathématiciennes et Mathématiciens (avec la nouvelle plaquette d’information) [3] et le lancement de la compétition de cryptographie Alkindi destinée aux élèves de seconde [4]

• Le club Maths en Jeans du collège Camille Claudel a présenté différents défis au public alliant géométrie, combinatoire... et véritable goût des mathématiques

  

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• L’atelier scientifique du lycée du Parc de Vilgénis a présenté son projet 2014/15 sur la diffusion des OGM : plus précisément, ils ont exposé comment ils ont expérimenté (et quantifié) la contamination d’un champ de maïs blanc par un champ de maïs jaune adjacent [5]. Indiscrétion : nous avons également pu apprendre que leur thème 2015/16 était le Gulf Stream.

• Sur le stand de l’association PlayMath, jeunes et moins jeunes ont construit des polyèdres à partir de faces découpées sur les imprimantes voisines. La concentration était de mise.

  

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Une bien belle journée passée à partager des maths, ensemble. Vivement l’édition 2016.