Cent vingt et un jours

Publié le 10 janvier 2014

Il y a tout juste un an sortait dans votre librairie préférée Une vie brève, un récit signé Michèle Audin, le récit d’une courte vie dont toutes les traces n’ont cependant pas disparu. Un an plus tard et cent ans après le début de cet épouvantable conflit qui allait embraser le monde, c’est cette fois-ci un roman de la même auteure que nous proposent les éditions Gallimard dans leur collection « l’arbalète ».

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Onze chapitres, un conte, le journal d’une infirmière, un polytechnicien, un entretien avec Pierre Meyer et bien d’autres choses encore vous attendent si vous vous lancez dans la lecture de cet ouvrage. Vous y trouverez même un chapitre entier sur les nombres. Comme quoi il serait bien possible d’écrire de la littérature et de parler de mathématiques en même temps. Et aussi d’histoire puisque le décor est celui du XX° siècle, « de l’Afrique coloniale au Paris de 1945 en passant par les champs de bataille de la Grande Guerre, un asile psychiatrique, Strasbourg en 1939 et Clermont-Ferrand, Paris occupé et une petite ville d’Allemagne ».

Ce roman se lit d’une traite. Il a même un chapitre surnuméraire, qui commence ainsi :

Comme le dit avec justesse un de ses personnages, ce livre est un roman, une fiction. Ses personnages sont imaginaires. Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne peut être que l’effet du hasard ou de la permanence des comportements humains.

Les noms que portent certains de ces personnages ont été tirés de (ou inspirés par) différents livres, parmi lesquels Le Lys dans la vallée (Honoré de Balzac), Un cabinet d’amateur et W ou le souvenir d’enfance de Georges Perec, Le comte de Monte-Cristo (Alexandre Dumas), Le Maître et Marguerite (Mikhaïl Boulgakov).

Alors si le cœur vous en dit, faites comme moi, tout simplement, lisez :-).

ÉCRIT PAR

Aurélien Alvarez

Professeur - Rédacteur en chef d'IdM - École normale supérieure de Lyon

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