Comment j’ai détesté les maths

Actualité
Écrit par Bruno Duchesne
Publié le 16 octobre 2013

Le 27 novembre prochain, sortira le nouveau film d’Olivier Peyon, au titre évocateur : Comment j’ai détesté les maths.

Le film part du constat qu’être nul en maths peut devenir une fierté pour certains. C’est d’ailleurs l’aspect mis en avant dans la bande-annonce où l’on voit des vidéos d’ados sur YouTube expliquant à la terre entière pourquoi ils détestent les maths.

Le film démonte ensuite l’idée reçue selon laquelle les maths ne sont qu’un outil de torture scolaire ou de sélection pour entrer dans les formations les plus prestigieuses. Les mathématiques sont dans notre vie de tous les jours sans que nous en soyons nécessairement conscients. Google en est un exemple parmi de nombreux autres. Un autre exemple qui pose beaucoup plus de questions est l’utilisation des mathématiques pour des modèles financiers et en particulier leur implication dans la crise financière qui a débuté en 2008.

Le spectateur sera guidé dans son voyage mathématique par des personnages comme Jean-Pierre Bourguignon, Robert Bryant, François Sauvageot, Anne Siety, Jim Simons, George Papanicolaou, Cédric Villani et d’autres. On en découvrira plus sur le site du film, dans le dossier de presse et dans les extraits suivants moins provocateurs :

L’avant-première a déjà eu lieu, le 3 octobre pendant la soirée d’ouverture du festival Pariscience. Certains lecteurs ont peut-être déjà vu le film, les autres devront patienter.

ÉCRIT PAR

Bruno Duchesne

Professeur - Université Paris-Saclay

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Commentaires

  1. Jacques Lafontaine
    octobre 24, 2013
    15h58

    A l’encontre du courant « dominant » inspiré par certains
    « cultureux » (j’emploie volontairement cette dénomination)
    deux histoires exemplaires

    une élève de l’école élémentaire, malentendante. Pas
    assez pour qu’on s’en aperçoive facilement, mais suffisamment pour mal comprendre les consignes. Elle a évité de passer pour une « attardée » parce qu’elle était bonne en calcul
    (pas impossible que dans cette situation, ne comprenant rien au reste, elle se soit concentrée sur le calcul).
    Depuis, elle a passé une thèse d’histoire.

    Autre cas : une fillette de 10 ans, venant d’Algérie et ne connaissant pas un mot de français, complètement paumée à l’école élémentaire, finit par s’en sortir grâce aux maths,
    aidée par le fait que le programme en Algérie était plus avancé qu’en France. Elle est aujourd’hui infirmière.

    Aucune de ces deux personnes ne s’intéresse particulièrement aux maths. Mais toutes deux m’ont raconté leur histoire quand je leur ai dit que j’étais mathématicien.

  2. Alexandre Moatti
    novembre 3, 2013
    21h47

    Le problème de ce film est qu’il ne parle du sujet du titre que pendant ses 2/5e (au début), avec F. Sauvageot notamment. Après, c’est la fascination pour la jet-set (au sens propre) des grands mathématiciens, congrès d’Hyderabad, Oberwolfach,… sujet plus rebattu, moins original que celui qu’évoque le titre, et surtout sans rapport évident avec ce dernier.