Samedi, j’ai été invité par Pierre Gallais, bien connu des lecteurs de IdM, au vernissage de son exposition.
Un lieu incroyable : « La théorie des espaces courbes », à Voiron, près de Grenoble.
« La TEC n’est pas un modèle, et ne suit aucun modèle : elle est en cours d’invention. »
L’exposition de Pierre concerne quelques surfaces, courbes comme il se doit, réalisées avec des fils tendus.
Voici un paraboloïde hyperbolique adossé à un mur :
et la surface développable formée des tangentes à une hélice (encore appelée hélicoïde développable).
Ici Pierre pose face à sa version filaire du théorème de Poncelet.
Il y avait bien sûr à boire et à manger.
Pour un mathématicien, la théorie des espaces courbes évoque immédiatement l’œuvre fondamentale de Gauss « sur les surfaces courbes », datant de 1828, dont le titre latin original était « Disquisitiones generales circa superficies curvas ».
Les surfaces courbes n’intéressent pas que les mathématiciens…