Maths en folie
Les guitares basses remplissent le grand amphi de maths au milieu de la nuit…
Qui sont ces malappris ? Des étudiants de maths, L3, master, doctorat.
Qu’est-ce qui leur a pris ? La fièvre du spectacle.
Qui est-ce qui leur a appris ? Personne !
100% amateurs, le son qui se propage et se module, les pinceaux de lumière, la chaleur qui diffuse dans le public, ils savent faire. Ils ont investi la salle de spectacle, la régie, les coulisses, et le spectacle se déroule sans anicroche. Carrée, l’organisation.
Sur scène, des étudiants de maths d’Orsay. Cette année, le programme est surtout musical, tous les styles sont représentés, mais aussi le théâtre d’ombres, la danse orientale, le ballet, le kung-fu, le tai-chi-chuan et le stand-up.
Dans le public, les enseignants présents redoutent le pire : vont-ils être brocardés ? Non, ce n’est pas le ton que se donne cette manifestation qui a lieu pour la quatrième fois. Au contraire, le spectacle sur scène est de haute tenue, chacun fait de son mieux pour illustrer son sport, son hobby, son style de musique favori. Pourtant, c’est souvent très drôle.
Des personnalités se révèlent, des étudiants d’habitude très réservés acceptent d’être seuls en scène sous les projecteurs. D’autres numéros résultent d’une longue mise au point collective, des équipes se soudent et prendront naturellement la direction du Bureau Des Etudiants Math tilde, organisateur de la prochaine édition.
Les maths, dénominateur commun des artistes et du public, se font discrètes, elles ne percent que dans les titres des numéros et les allusions des présentateurs. Pourtant, elles créent le lien entre ces jeunes d’origines diverses.
Merci et bravo à Bastien, l’adepte du kung-fu, Chloé et Lola, couturières et danseuses, David, humoriste, Sophie et sa petite soeur, danseuses classiques, au trio à cordes Sakina/Sophie/Thibault, au groupe de rock MAPEO… et à Nathalie Carrierre.
Vivement l’année prochaine !