Math.en.Jeans s’éclate. Cette année, c’est Casablanca.
(Les années d’avant, Maths.en.Jeans s’éclata là et là).
Avant. Message de Madame Armand. J’accepte de parler devant les élèves. L’ambassade de France à Rabat prépare le trajet.
Le départ. Marcher vers la gare, et après, le car à Denfert. Bar, café. Attendre.
Regarder par la fenêtre. Après la France, l’Espagne. Traverser la mer, yachts et catamarans. Tanger, des plages de sable et de galets, l’Atlas, le Tell, des champs d’alpha, là-bas Marrakech, le désert.
Tarmac. C’est déjà Casablanca. Attendre les bagages (en restant calme). Près de là, centre de vacances, et l’hébergement sans falbala rappelle légèrement Sparte.
Les repas. Cannelle et safran, baklava, halva, flan à l’argan (pas banal). Thé à la menthe.
Le temps. Pas très agréable. Averses en cascade et vent en rafales.
Je parle, avançant pas à pas, de reflets flambants dans des tasses à café et des verres à thé (tels là et là), d’antennes, de cercles et d’arcs (d’après Descartes), maths de la planète Terre (c’est le thème de cette année, je le respecte). Je m’adapte.
De même N. Bacaër (de Marrakech). Rappela la saga le hasard dans les lettres de Pascal à Fermat (et de là à Laplace, etc.). Partager les cartes, gagner, partager l’argent. D’amples lemmes. Et des exemples : l’ancêtre génère des enfants, (lancer le dé, tracer les branches, le graphe). Et des stats : les malades (c’est rare ? ça se transmet en masse ? ça régresse ? ça s’arrête ? effet de l’été ?).
Les élèves. Ah ! Les élèves ! Le sel de la terre de maths.en.jeans ! De Meknès, Fès, Marrakech, Tanger, Rabat, Casablanca, etc. Déversés par des cars. Charmants. En vert, avec le badge blanc. Tresses et châles. Parlant arabe, chantant, dansant et… parlant de maths ! Dressent des tentes et, devant, la grande balle (de balza ? de hêtre ?). Et là, dans les tentes blanches, présentent sans trac des stands. En parallèle, les recherches de l’année. Des pages d’algèbre, des carrés, des rectangles… Là alpha, là gamma, le champ est large (de grands écrans). Respectent les règles et s’acclament avec fracas. Et après, spectacles, théâtre, danse. Les maths, c’est la fête, ces élèves le savent.
Et le reste ?? Dans ce schéma.