Ératosthène et Anaxagore dans l’enseignement scientifique

Embûches et opportunités

Publié le 21 mai 2020
Très illustré
> 30 minutes

La dernière réforme du lycée général s’est accompagnée de la création, au sein du tronc commun de la classe de première, d’un « enseignement scientifique » destiné à l’ensemble des élèves, indépendamment de leur choix de spécialité [1]. L’une des particularités de cette nouvelle matière est qu’elle n’est pas assignée à une discipline scolaire spécifique, et que les enseignants de mathématiques peuvent se retrouver à y enseigner seuls ou aux côtés de leurs collègues de physique-chimie et de sciences de la vie et de la Terre. La grande place occupée par l’histoire des sciences constitue une autre particularité de cet enseignement scientifique puisque les enseignants se voient invités à traiter chaque thème du programme en mobilisant soit « des éléments historiques », soit « quelques questions socialement vives ». Des repères historiques et des pistes d’usage sont ainsi explicitement proposés pour chaque thème du programme sous l’intitulé Histoire, enjeux et débats. Afin d’aider les enseignants, peu ou pas formés à l’histoire des sciences, dans leur tâche de préparation, les auteurs et autrices des huit manuels scolaires parus à la suite de la publication du programme de l’enseignement scientifique n’ont pas manqué de proposer des supports d’activités au sein desquelles « l’histoire des sciences » occupe une place importante. Cela aurait de quoi nous réjouir… Mais à y regarder de près …

Lire l’article en ligne

ÉCRIT PAR

Cécile de Hosson

Maître de conférences - Laboratoire de didactique André Revuz, Université Paris-Diderot

Nicolas Décamp

Maître de conférences - Laboratoire de didactique André Revuz, Université Paris-Diderot

Partager