Gaspard Monge I

le beau, l’utile et le vrai

Écrit par Étienne Ghys
Publié le 24 décembre 2011
Très illustré
> 30 minutes

« Dans le court trajet de cette vie, quelques hommes supérieurs, secondés par la fortune, immortalisent leur passage et signalent leur puissance, avec des œuvres qui triomphent des ravages du temps. Leur gloire est bien plus pure et bien plus noble encore, lorsque, dans les âmes de la jeunesse, ils élèvent un édifice de science et de raison ; lorsqu’ils y font éclore et fleurir le goût éclairé du beau, de l’utile et du vrai ; lorsqu’enfin, par leurs encouragements, leurs préceptes et leurs exemples, il entraînent et dirigent une génération toute entière, dans la voie laborieuse qui conduit à la prospérité, à la puissance, à l’illustration de la patrie. »

Ainsi s’exprimait Charles Dupin en hommage à son maître Gaspard Monge qui venait de mourir, en 1818.

Nous sommes à cette période de l’histoire où les savants vont cesser d’être des individus. Monge sera l’un des premiers qui prendront conscience de la nécessité de créer des lieux de transmissions, des Écoles, presque des laboratoires de recherche.

Je voudrais évoquer ce personnage extraordinaire, un passionné aux multiples visages.

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ÉCRIT PAR

Étienne Ghys

Directeur de recherche CNRS, Secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences - École Normale Supérieure de Lyon

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