Dans les années 1870, la comparaison internationale n’est guère favorable à la science française, et nombre de scientifiques comme l’académicien Charles Hermite ou le mathématicien Gaston Darboux expriment une certaine inquiétude. L’isolement du milieu mathématique semble être une première cause des retards qui menacent la discipline. Ainsi, d’après Darboux, la plupart des membres de l’Académie ne s’occupent en aucune manière des travaux publiés à l’étranger.