L’extrait présenté ci-dessous est tiré d’un article de journal, paru à Londres en 1901. Les noms de trois femmes sont cités : Marie Bashkirtseff (1858-1884), qui s’est rendue célèbre comme peintre après sa formation à l’Académie Julian à Paris ; Charlotte Brontë (1818-1848), autrice notamment connue pour Jane Eyre ; Sofia Kovalevskaïa (1850-1891), aujourd’hui l’une des mathématiciennes les plus célèbres. Il s’agit de toute évidence de femmes hors du commun : toutes trois s’étaient forgé une place dans le monde des arts ou des mathématiques, domaines considérés comme masculins au tournant des XIXe et XXe siècles. La plupart de leurs contemporaines étaient avant tout des épouses et mères au foyer, quand elles n’étaient pas reléguées, pour des raisons financières, à servir comme domestiques ou à occuper des positions au bas de l’échelle hiérarchique, dans les usines ou l’agriculture, si elles devaient subvenir à leurs besoins financiers ou à ceux de leur famille.
Le thème de la triste et laide Kovalevskaya…
Ou : Qu’ont en commun une mathématicienne, une peintre et une autrice ?
Écrit par
Eva Kaufholz-Soldat
Publié le
14 septembre 2021
Bien illustré
> 30 minutes