Si l’on souhaite travailler sur le rapport qu’entretenaient les hommes et les femmes de l’Antiquité avec les nombres, il faut essayer d’approcher au mieux leurs façons de penser, bien loin des nôtres. Le cas des notations de “grands nombres” en Mésopotamie, dès les débuts de l’écriture cunéiforme à la fin du IVe millénaire av. J.-C. fournit un exemple intéressant pour explorer les notions d’ “innombrable”, de “multitude” et d’ “immensité” des anciennes sociétés de cette aire culturelle.
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ÉCRIT PAR
Grégory Chambon
Directeur d'études - École des hautes études en sciences sociales
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