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Au XVIIIe siècle, les mathématiques, en dehors des écoles militaires, sont très peu enseignées. Dans les universités, elles ne sont au programme qu’en dernière année de collège, l’année de Philosophie. Les manuels imprimés pour les élèves sont encore pratiquement inexistants. Certains auteurs commencent à en écrire et éprouvent la nécessité de justifier longuement cette écriture et l’enseignement des mathématiques dans leurs préfaces.
Nous allons nous intéresser à ces justifications et voir comment elles vont disparaître, au profit de considérations pédagogiques que nous analyserons. C’est, chronologiquement, à travers quatre auteurs parmi les plus édités de l’époque : Lamy (1640-1715), Rivard (1697-1778), Clairaut (1713-1765) et Bézout (1730-1783), que nous donnerons à voir, en le contextualisant, ce passage du « pourquoi apprendre » au « comment apprendre » les mathématiques.
Il est possible d’utiliser des commandes LaTeX pour rédiger des commentaires — mais nous ne recommandons pas d’en abuser ! Les formules mathématiques doivent être composées avec les balises .
Par exemple, on pourra écrire que sont les deux solutions complexes de l’équation .
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