Lorsqu’un cycliste parcourt 5 mètres en une seconde, on s’attend à ce que, en deux secondes, il parcoure 10 mètres. Si un vent faible a dévié la balle d’un biathlète de 3 millimètres de la cible, alors un vent deux fois plus fort la déviera approximativement de 6 millimètres. Nous nous attendons à ce que les changements de valeurs dépendent de façon proportionnelle de modifications des paramètres (au moins lorsque ces modifications sont suffisamment petites). Ce principe de linéarité est à la base de nombreux modèles mathématiques…