Au cours de notre premier article, nous avons tenté de déterminer le lecteur implicite de Lambert dans son traité de perspective (1759 / 1774) ; nous avons précisé les rapports qu’il établit entre la perspective, la géométrie et l’optique et nous avons décrit l’esthétique qu’il développe. Dans ce second article, nous revenons sur deux annexes que Lambert a ajoutées à la seconde édition de son traité de perspective, à savoir (i) ses quinze problèmes de géométrie à la règle que les géomètres français Hachette, Poncelet et Chasles s’approprieront, (ii) son histoire de la perspective.