16 novembre 2011

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  • Le problème 3n+1 : cycles de longueur 5 (II)

    le 16 novembre 2011 à 11:17, par Bruno Duchesne

    Bonjour,

    Tout d’abord, merci pour cette série d’articles sur le problème $3n+1$.

    J’ai juste une remarque sur la contradiction amenant l’impossibilité d’un cycle de longeur 5 parmi les entiers positifs. Une fois que l’on connaît la répartition des parités, on peut facilement exprimer $a_5$ en fonction de $a_1$ et l’équation $a_1=a_5/2$ donne une équation linéaire n’ayant que $-5$ comme solution. Ce qui me paraît plus simple mais ce n’est sûrement la méthode qui se généralise aux cycles de longueur plus grande.

    Vivement la suite.

    Bruno.

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  • Le problème 3n+1 : cycles de longueur 5 (II)

    le 16 novembre 2011 à 14:20, par Gilles Bonnet

    J’ai eu le même réflexe que Bruno pour trouver un cycle de longueur 5.
    Je suis maintenant impatient de lire les prochains articles.

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    • Le problème 3n+1 : cycles de longueur 5 (II)

      le 17 novembre 2011 à 09:49, par Shalom Eliahou

      Oui Bruno et Gilles, vous avez raison : en résolvant le système linéaire on tombe sur l’équation $a_1 = (9a_1+5)/8$, ce qui donne $-5$ pour seule solution. Mais en effet, le développement présenté ici fonctionne mieux en longueur supérieure.

      Bien cordialement,

      Shalom

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  • Le problème 3n+1 : cycles de longueur 5 (II)

    le 16 novembre 2011 à 18:15, par Pierre de la Harpe

    Joli !

    Ma seule petite déception vient des lecteurs et non de l’auteur : aucune réaction jusqu’ici à l’assertion du chapeau du premier tiers-temps, selon laquelle le problème 3n+1 est « accessible à tout écolier de 8 ans ».

    Dans quelques courriels hors Images des Maths, Shalom et moi avons débattu de la question suivante : y a-t-il un « problème ouvert » mathématique qui soit plus élémentaire que tous les autres et si oui quel est-il ? On aura compris que nos convictions étaient inégales ...

    J’espère que, d’une façon ou d’une autre, un débat de ce genre va trouver sa place dans les commentaires, et j’espère même y lire l’opinion de lecteurs qui ne sont pas mathématiciens professionnels.

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    • Le problème 3n+1 : cycles de longueur 5 (II)

      le 17 novembre 2011 à 18:18, par Thomas Boulier

      Pour répondre quant aux problèmes ouverts élémentaires, il me semble que celui des nombres premiers jumeaux me semble être un bon candidat, non ?

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      • Le problème 3n+1 : cycles de longueur 5 (II)

        le 18 novembre 2011 à 09:22, par Shalom Eliahou

        Le bagage mathématique requis pour comprendre le problème 3n+1 est extrêmement maigre. C’est un sous-ensemble strict, me semble-t-il, de celui requis pour comprendre n’importe quel problème sur les nombres premiers.

        Shalom

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    • Le problème 3n+1 : cycles de longueur 5 (II)

      le 8 décembre 2011 à 18:35, par Hervé

      Je devais avoir effectivement environ 8 ans quand j’ai découvert ce problème (dans la revue Virgule).

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    • Le problème 3n+1 : cycles de longueur 5 (II)

      le 25 mai 2020 à 15:40, par pierre simonnet

      C’est vrai que c’est joli.
      l’enoncé est il accessible aux enfants de 8 ans ? Je pense que oui.
      ce que je trouve amusant c’est que grâce à la théorie des automates finis, on peut montrer que pour un k fixé, on peut prouver que l’existence d’un cycle de longueur inférieur ou égal à k, autre que le cycle trivial de longueur 3, est un problème décidable. Malheureusement comme il s’agit de composer un petit transducteur en base 2, de 7 états ( k-1) fois avec lui même, on se retrouve à tester
      le vide sur un automate à 7^k états. Shalom à de l’avance sur un programme éventuel.

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  • Le problème 3n+1 : cycles de longueur 5 (II)

    le 16 novembre 2011 à 20:55, par Dimitri Karpov

    Cette série d’articles est très prometteuse, et c’est vrai qu’en dehors de la réputation de ce problème, on n’en sait pas toujours grand chose. Je suis donc content de voir quelques résultats ou ébauches de résultats prouvés, vivement la suite et bravo à l’auteur du billet !

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  • Le problème 3n+1 : cycles de longueur 5 (II)

    le 22 novembre 2011 à 22:46, par Nils Berglund

    J’ai souvenir d’un exposé de Yakov Sinai, il y a une dizaine d’années, sur une version stochastique du problème. Il y suggérait qu’une version aléatoire de la conjecture pourrait être vraie (pour presque toute valeur initiale). Quelqu’un est-il au courant de développements dans cette direction ?

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  • Le problème 3n+1 : cycles de longueur 5 (II)

    le 29 mars 2018 à 14:50, par ROUAK

    Je ne comprend pas le lien entre cette affirmation tirée de l’article :

    « En fait on peut montrer plus : il n’existe aucun tel cycle de longueur comprise entre 4 et environ 17.000.000.000 (17 milliards), comme on le verra dans un article ultérieur » ,

    et le fait que ce cycle 3->10->5->16->8->4->2->1 contient 7 cycle.

    qu’est-ce que je n’ai pas bien compris ?

    Merci d’avance pour votre réponse

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  • Le problème 3n+1 : cycles de longueur 5 (II)

    le 18 juillet 2020 à 15:30, par CAMI

    Tout nombre impair x entier strictement positif peut être représenté par l’une des deux formules suivantes utilisant deux variables entières a et b :

    - ((3*a-2)*2^(2*b)-1)/3 avec a entier impair > 0 et b entier > 0.

    - ((3*a-1)*2^(2*b-1)-1)/3 avec a entier pair > 0 et b entier > 0.

    Démonstration :

    Soit x impair > 0 on a x = 3*x/3 = ((3*x+1)-1)/3 et 3*x+1 est pair puisque x est impair.
    3*x+1 pair est donc le produit d’un nombre impair y par une puissance de 2.
    3*x+1 est 1 modulo 3.
    Les puissances de 2 paires 2^(2*b) sont 1 modulo 3.
    Les puissances de 2 impaires 2^(2*b-1) sont -1 modulo 3.
    Si la puissance de 2 est paire y doit être 1 modulo 3 soit y impair = 3*a-2 et a impair > 0.
    Si la puissance de 2 est impaire y doit être -1 modulo 3 soit y impair = 3*a-1 et a pair > 0.
    Donc x est bien égal à ((3*a-2)*2^(2*b)-1)/3 avec a impair > 0 et b >0
    ou égal à ((3*a-1)*2^(2*b-1)-1)/3 avec a pair > 0 et b >0.

    Définition de le table de Syracuse :

    La première colonne d’indice zéro contient les nombres impairs y plus grand que zéro non multiple de 3 dans l’ordre naturel d’occurrence : 1, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 25, 29, ...
    Les colonnes d’indice i > 0 contiennent (y*2^(2*i)-1)/3 si y est 1 modulo 3 ou (y*2^(2*i-1)-1)/3 si y est -1 modulo 3.
    Le tableau commence par :

    1, 1, 5, 21, 85, 341, 1365, ....
    5, 3, 13, 53, 213, 853, 3413, ....
    7, 9, 37, 149, 597, 2389, 9557, ....
    11, 29, 117, 469, 1877, 7509, 30037, ....
    13, 17, 69, 277, 1109, 4437, 17749, ....
    17, 11, 45, 181, 725, 2901, 11605, ....
    Les propriétés remarquables de la table de Syracuse :

    Tout nombre impair strictement positif non multiple de 3 est présent une seule fois colonne 0.
    Tout nombre impair strictement positif non multiple de 3 est présent une seule fois dans les colonnes d’indice > 0.
    Tout nombre impair strictement positif est présent une seule fois dans les colonnes d’indice > 0.
    Tous les nombres d’une même ligne d’indice de colonne > 0 ont tous le même successeur direct dans une suite de Syracuse et ce nombre est celui colonne 0 dans la ligne.
    Seul le nombre impair 1 est présent deux fois dans la première ligne colonne 0 et colonne 1 cycle trivial oblige puisque 1 doit être son propre successeur impair.
    Comme tous les nombres impairs d’une même ligne avec indice de colonne > 0 ont tous le même successeur (en colonne zéro de la ligne) et que ce successeur est unique il est impossible de revenir à la même ligne après l’avoir quittée sauf si d’une ligne d’indice > 1 on arrive à la première ligne pour atteindre le cycle trivial.
    Donc une suite de Syracuse ne peut que se terminer par 1 ou diverger.
    La suite ne peut diverger car il est évident que en partant de 1 on peut construire toute suite de Syracuse inverse et que chacune de ces suites vont diverger.
    D’où la preuve de la validité de la conjecture.
    Mais si on choisi un très grand nombre impair proche de l’infini pour commencer une suite de Syracuse on peut ne jamais avoir le temps de calcul nécessaire pour faire la preuve que la suite se termine bien par 1 !!!
    En partant d’un nombre impair x > 0 on va obtenir y nombres impairs successeurs de x avant d’atteindre 1, quelque soit y aussi grand qu’il soit il existe toujours une infinité de nombres x tels qu’ils ont tous y nombres impairs successeurs de x avant d’atteindre 1.
    Donc il existe une infinité de nombres impairs x qui ont une infinité de successeurs impairs avant d’atteindre 1, ces nombres x sont bien sur proches de l’infini.

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