Enseigner les mathématiques : entre réalité et utopie.
le 20 octobre 2014 à 19:18, par Thomas Sauvaget
Merci pour ce texte bien écrit et dont je partage certaines idées (effectifs trop chargés pour enseigner correctement, accepter que la majorité des élèves ne trouvera jamais goût aux maths, etc.).
A mon humble avis, une possible façon d’améliorer la situation, outre plus d’oral comme vous le soulignez, serait de faire un découpage des programmes entre une partie utilitariste assumée, qui serait un tronc commun au collège+seconde pour futurs citoyens, et une partie véritablement axée sur la notion de raisonnement abstrait et de démonstration, qui serait optionnelle en collège+seconde.
Concrètement, au collège en 4ème et 3ème, tout ce qui concerne la géométrie ou les calculs plus avancés avec les identités remarquables sortirait du tronc commun pour aller dans le module optionnel, lequel ne serait suivi que par les volontaires. Ces heures là à plus petits effectifs permettraient aux enseignants et aux élèves concernés quelques moments plus agréables. Et cela ne serait pas dommageable pour les autres élèves, puisque de toute façon ils décrochent sur ces thèmes là et ne poursuivent pas d’études qui nécessitent ces connaissances (tout comme le grec ancien).
En aparté, je ne résiste pas à mentionner l’existence, aux USA, d’au moins une prof de math centenaire : voir ceci.
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