La bibliothèque de Babel
le 9 de marzo de 2010 à 11:34, par Yvan Velenik
Je trouve cette opinion surprenante. J’estime pour ma part que le quasi monopole d’une langue dans les publications mathématiques est une bénédiction. Lorsque je lis un article de mathématiques, ce ne sont pas ses qualités littéraires qui m’intéressent (pour cela, il y a d’autres ouvrages)...
Quant à l’effort requis pour rédiger un article de maths dans un anglais compréhensible, il ne me semble tout de même pas si important (en fait, après quelques années de pratique, je pense qu’écrire un article en français me poserait nettement plus de problèmes !).
Et même si chacun écrivait dans sa propre langue (et que les papiers étaient traduits, malgré le coût prohibitif d’une telle opération), le problème se poserait encore à l’oral : vous vous voyez assister à des conférences au cours desquelles chaque orateur exposerait dans sa propre langue ?
Répondre à ce message