La bibliothèque de Babel
le 10 de marzo de 2010 à 16:21, par Aurélien Djament
Mais il me semble qu’il y a quand même un côté « enfant gâté » à vouloir écrire en français : on a la chance d’avoir comme langue natale une langue relativement répandue.
Que dire alors des anglophones ?
L’argument de la possibilité d’écrire les articles dans sa propre langue, puis de les traduire ne me semble pas pertinent puisque rien n’empêche à l’heure actuelle un chercheur de fonctionner ainsi.
Rien n’empêche de fonctionner ainsi... sauf que toute la charge de traduction restant au chercheur, qui a de plus en plus de contraintes liées à l’invasion des contrats (à écrire aussi, souvent, en anglais...) et à la pression bibliométrique, il s’abstiendra le plus souvent.
le fait de tout publier en anglais me semble fort pratique, et je n’arrive pas à y voir d’inconvénient réel.
Le fond de la pensée ou de l’écriture est-il donc indépendant de la langue ? C’est un point auquel aucun des défenseurs de l’hégémonie d’une langue unique se répond sérieusement, me semble-t-il.
Bien cordialement,
A.D.
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