Exposés pauvres et sans vie
le 15 de marzo de 2010 à 12:28, par Michelle Schatzman
Il me semble qu’on peut faciliter la tâche des malheureux qui doivent exposer en anglais, bien qu’ils n’y soient pas à l’aise. La première partie de la recette, c’est de ne pas se rendre trop malheureux à l’idée d’exposer dans une langue qu’on maîtrise mal. Ce qui rend l’exposé triste, c’est la tristesse qui s’empare de l’individu contracté par cette contrainte qu’il ne supporte pas.
La deuxième partie de la recette, c’est de noter exactement les expressions qu’utilisent les indigènes qui exposent bien, quitte à aller leur demander les détails après l’exposé. L’apprentissage des langues est un art tout d’imitation!
A part ça, la traduction dans les conférences scientifiques est généralement catastrophique, car les interprètes professionnels ne connaissent rien aux maths en particulier et aux sciences en général. Non seulement, ils ne peuvent pas donner vie à ce qu’ils ne comprennent pas, mais en plus, ils sont susceptibles de commettre de graves contresens. Surtout en maths, où on se sert si souvent de mots du langage naturel dans un sens technique...
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