Un portrait kaléidoscopique du jeune Camille Jordan

Publié le 8 août 2012
Peu illustré
> 30 minutes

Ce texte a des objectifs multiples, ce qui explique son format hors norme pour cette rubrique.
C’est bien entendu l’occasion de présenter un homme, paradoxalement éminent scientifiquement et institutionnellement, tout en étant à la fois décrit comme isolé par ses successeurs immédiats. C’est aussi la présentation d’un ouvrage protéiforme, lu en général par morceaux, et différemment suivant les époques : le fameux traité des substitutions, qui est – on le verra – bien plus qu’un jalon dans la théorie de Galois. Enfin, cet article se propose, sur un exemple, de mettre en évidence certains phénomènes d’évolutions dans les disciplines et plus généralement les organisations collectives mathématiques.
Camille Jordan a conçu une démarche décloisonnée par rapport aux branches par lesquelles était organisé le savoir à son époque, et c’est pour cette raison que la réception de ses travaux a été particulièrement sensible aux évolutions ultérieures des disciplines mathématiques.

Lire l’article en ligne

ÉCRIT PAR

Frédéric Brechenmacher

Professeur d’histoire des sciences - Laboratoire interdisciplinaire de l’X - École polytechnique

Partager